Jour 1: l’échappée belle

Le titre est facile. Mais c’est un peu le principe d’un premier jour de trajet. En faire assez pour être dépaysé. Tout en ne l’étant pas vraiment lorsque le chemin est celui du Sud.

Il n’y a pas tant de routes que cela pour quitter la Belgique par le Sud et se retrouver ailleurs. Même si nous avons nos petits « spots » à une heure de chez nous, bords de rivières ou de canaux. Le vrai dépaysement passe par une frontière. Et cette année, nous avons été frustrés de frontières.

Cap au Sud-Est donc. Pas trop quand même. Trois grosses heures de route, avec aux deux-tiers un arrêt pique-nique, juste avant de quitter la Belgique.

Pendant que Lucy prépare le pique-nique, je recherche mes 3 « spots » pour la nuit. Pourquoi 3, parce que je veux être certain de ne pas être pris de court par un problème de place, d’hygiène ou d’environnement. Alors, je cherche des plans A, B et C:

  • Le plan A: un coin pleine nature, aussi hors du temps que possible. Un point de vue, une rivière, un lac ou un étang. Au cœur d’une forêt ou au milieu des vignes…
  • Le plan B: un vrai « parking » autorisé, à moins de 15 minutes de route du plan A, aussi agréable que possible, et hors de la ville tant que faire se peut,
  • Le plan C: une aire pour camping-car ou un camping, pour le cas où nous ne nous sentirions pas bien, ni au plan A, ni au plan B.

Mais ici, le plan A semble tenir la route. Au sommet d’une colline, à 300m du village de Ste Geneviève, une grande aire de pique-nique proche d’une table d’orientation et sur le tracé de randonnées pédestres.

Avec un peu de chance, un endroit où l’on pourrait même laisser les portes ouvertes pour la nuit.

Petite rando dans la campagne environnante. Repos.

Quelques voitures passent près de nous, des promeneurs. Et le soleil pour couronner le tout.

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